Sous un ciel dégagé, nous quittons Châteaudun par de petites routes de campagne. Le paysage change par rapport à hier. De vastes étendues cultivées parsemées de forêts annoncent la Beauce.
Dheury, petit village aux maisons aux toits de chaume, laissé derrière nous, nous poussons jusqu'à Bonneval, une jolie petite ville surnommée la Venise de la Beauce.

Bonneval
La suite du parcours jusqu'à Illiers-Combray est sans conteste la partie la moins intéressante de ce voyage, la faute à un paysage assez monotone de plaines cultivées. Le fort vent d'ouest, soufflant face à nous, n'arrange pas les choses.
Illiers-Combray est une petite cité vivant sur le souvenir de Marcel Proust qui y a passé une partie de son enfance et y a consacré une partie de son oeuvre. Les sens interdits y sont légion, il n'y a pas grand-chose pour s'y ravitailler, aussi nous ne nous y attardons pas, préférant pousser jusqu'à Saint-Éman où se trouve la source du Loir. Ou, tout au moins la source officielle depuis 1858, car auparavant elle se trouvait un peu plus au nord.

Lavoir de Saint-Éman, la source du Loir
Après le pique-nique près du lavoir, nous repartons par les routes de la Beauce en direction de Chartres. Nous avons changé d'orientation, filant vers l'est, aussi le vent nous pousse dans le dos et nous avançons à bon rythme jusqu'à Meslay-le-Grenet où nous rejoignons la Véloscénie. L'arrivée à Chartres se fait par une agréable piste cyclable le long de l'Eure.

Vue sur Chartres
Nous logeons à la chambre d'hôtes "L'échappée belle", à deux pas du centre-ville où nous passons la soirée à regarder le superbe spectacle de lumière joué sur de nombreux édifices, en particulier sur la cathédrale.

Cathédrale de Chartres