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New York

Rockfeller Center et Central Park

Samedi 14 septembre 2019
Nous quittons l'hôtel aux alentours de 8h, prenant la direction de Times Square. Si les publicités défilent toujours sur les écrans, l'ambiance est bien différente d'hier soir. Pas de foule, moins de bruit. Nous suivons à l'envers le parcours "Midtown" du Guide du Routard. Un premier arrêt au Rockefeller Center permet de s'arrêter au pied de l'un des plus hauts buildings de la ville, le Top of the Rock. Atlas
Atlas
Quasiment à ses pieds, face à la cathédrale Saint-Patrick, la statue d'Atlas impressionne avec cette sphère d'acier tenue sur ses épaules.
Nous pénétrons dans la cathédrale. Elle est au moins aussi haute et aussi imposante que les cathédrales européennes mais elle paraît si petite, cernée par ces différents immeubles.
Nous poussons un peu plus loin jusqu'à la gare centrale dont le vaste hall est impressionnant. À deux pas se trouve le Chrysler Building. Pas de visite possible mais nous pouvons tout de même admirer sa superbe flèche de métal, aisément reconnaissable. Chrysler Building
Chrysler Building
Nous poursuivons jusqu'aux buildings de Citigroup, des constructions récentes aux vitres noires qui ont un air de Gotham City, surtout avec ce ciel nuageux. Une petite pause photo et c'est reparti. Les tours noires du Citigroup Center
Les tours noires du Citigroup Center
Plus loin, nouvel arrêt indispensable, bien sûr, à la Trump Tower. Les forces de sécurité cernent le bâtiment. Pour y pénétrer, il faut passer un portique de sécurité similaire à celui des aéroports. L'intérieur est chargé, un peu kitsch : du marbre rose, des dorures, une cascade qui descend d'on ne sait où le long d'un des murs...
Nous sommes à deux pas de Central Park. Nous poursuivons par une rue parallèle admirant le 432 Park Avenue et sa silhouette reconnaissable avec deux étages évidés tous les 12 étages. Ce subterfuge permet d'éviter que les 425 mètres de la tour, uniquement constituée d'appartements, ne vacillent trop en cas de fort vent.
En bordure de Central Park, de nombreux immeubles sont en construction. Les grues sont littéralement accrochées sur la carcasse des buildings, montant avec eux au fur et à mesure de l'avancée des travaux.
Central Park nous offre un peu de répit le temps de prendre un petit pique-nique. Il y a certes du monde, nous sommes samedi, mais c'est plutôt agréable malgré le temps gris. Des joueurs de base-ball, des joueurs d'échecs, des gens qui se promènent ou font de la barque sur le lac, le tout sous le regard amusé des écureuils : nous sommes au cœur de la vie new-yorkaise ! Central Park sous un ciel triste
Central Park sous un ciel triste
À la lisière orientale de Central Park se dresse la silhouette imposante du Metropolitan Museum. Les colonnades qui marquent l'entrée l'indiquent d'emblée : nous sommes face à un monument de la culture. Ce musée est en quelque sorte le Louvre américain. À l'intérieur, le nombre de salles est impressionnant, tout comme le sont les œuvres exposées. Des tableaux de nombreux maîtres de la peinture tels que Manet, Degas, Picasso ou encore Pollock, aux vestiges égyptiens avec des sarcophages et autres pièces antiques, la quantité et la qualité des expositions laisse tout bonnement bouche bée. Il y a même une place d'un ancien village japonais niché dans l'une des ailes du musée. Nous passons plus de trois heures sur place, parcourant rapidement les très nombreuses salles, mais pour tout voir, c'est trois jours qu'il faudrait.
Lorsque nous quittons les lieux, la nuit commence à tomber. Nous traçons à travers Central Park dont les allées commencent à se vider. Des cyclistes se pressent de rentrer chez eux. Par endroits, certains groupes jouent de la musique pour les badauds. Par dessus la frondaison des arbres, les gratte-ciels se parent de leurs habits de lumière.
Débouchant sur la Cinquième Avenue, nous poursuivons jusqu'au Rockfeller Center. Rapidement, nous nous décidons : nous allons visiter la tour pour avoir une vue de nuit sur New York. Avec notre CityPass, il y a également une entrée pour l'Empire State Building, nous le visiterons de jour plus tard lors de notre séjour. À cette heure, il n'y a pas trop de monde à attendre pour monter là-haut, pas comme ce matin où des bus déchargeaient leur contingent de touristes. Top of the Rock
Top of the Rock
L'ascenseur nous mène rapidement au 67ème étage. De grandes baies vitrées permettent d'avoir une vue à 360° sur les lumières de la ville. À l'étage du dessus, nous voici à l'air libre, il n'y a plus de plafond. De vastes vitres épaisses font office de parapet, montant à plus de trois mètres. Pas le moindre grillage pour gêner la vue. Vers le sud, les deux rivières, l'Hudson et l'East River, forment comme deux bras sombres qui enserrent Manhattan et ses plus hauts gratte-ciels. Le quadrillage des rues et des avenues est bien visible, coupé en diagonale par Broadway. À quelque distance se dresse la silhouette facilement reconnaissable de l'Empire State Building. Nous déambulons à notre guise sur la vaste terrasse, au milieu de nombreux touristes. L'effervescence et la débauche de lumières de Times Square se devine à l'ouest, évoquant un chaudron, le cratère d'un volcan. Vue nocturne sur New York depuis Top of the Rock
Vue nocturne sur New York depuis Top of the Rock
En direction du nord, les constructions récentes forment comme une barrière avant la masse sombre de Central Park. Une autre plateforme, le 69ème étage, permet de s'élever un peu plus, de ne plus avoir ces grandes baies vitrées séparées par un espace de cinq centimètres qui ne facilitaient pas la prise de photos. L'utilisation de trépied étant interdite, il faut ruser, posant l'appareil sur un rebord pour pouvoir réaliser des poses de quelques secondes. Nous restons sur les lieux une bonne heure et demie, faisant le tour des terrasses à plusieurs reprises.
La fatigue commence à se faire sentir. Nous regagnons notre hôtel en passant par Times Square noir de monde.

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