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La Vélo Francette

Découverte des Deux-Sèvres

Dimanche 10 juillet 2022 : Les-Ponts-de-Cé - Thouars (93 km)
Les fortes chaleurs annoncées nous incitent à partir un peu plus tôt ce matin. Il n'est pas huit heures quand nous quittons le camping.
Sur la digue le long de la Loire, le vent du nord-est souffle assez fort. Malgré cela, nous avançons assez bien après une pause à la boulangerie où nous nous sommes ravitaillés pour le repas de ce midi.
À Saint-Mathurin, nous changeons de rive. Saint-Rémy-la-Varenne, Le Thoureil, Gennes, Cunault, Chênehutte... Les villages aussi jolis les uns que les autres défilent au rythme de nos coups de pédales. Gennes, l'hôtel des mariniers
Gennes, l'hôtel des mariniers
Nous croisons pas mal de cyclistes. Il faut dire que nous sommes dimanche et sur le parcours de la Loire à Vélo.
Les kilomètres s'enchaînent et nous approchons de Saumur par son golf. Nous voici rapidement à l'endroit où nous avions pris le départ de notre boucle de trois jours entre Saumur, Fontevraud et Bourgueil à Pâques. Le Thouet prend le relais de la Loire le long de notre parcours tandis que nous prenons la direction du sud. Des vignes s'étalent de chaque côté de la route. Nous sommes dans une région de vignoble, celui de Saumur-Champigny, ne l'oublions pas. Montreuil-Bellay
Montreuil-Bellay
Montreuil-Bellay arrive, avec son superbe château surplombant la rivière. Pas de pique-nique au bord de l'eau cette fois : il est encore assez tôt et une manifestation canine s'y tient. Nous poussons donc jusqu'à la base nautique de la Ballastière. Nous dégustons un melon et nos sandwichs sur une table, savourant l'ombre de l'arbre se tenant juste à côté.
Le département des Deux-Sèvres prend le relais du Maine-et-Loire. Le paysage change, les grands champs de céréales remplacent les vignes. Heureusement, le parcours rejoint à nouveau les rives du Thouet sur de petites routes désertes. Les arbres apportent un peu d'ombre bienvenue : au plus chaud, mon compteur Garmin annonce 37°C !
L'entrée dans Thouars se fait par la bien nommée rue de la Grande Côte de Crevant. Crevant, ça l'est vraiment. Ses trois cents mètres à 15% de moyenne sont difficiles à gravir, surtout avec deux sacoches bien chargées. Thouars, la porte au Prévost
Thouars, la porte au Prévost
Nous logeons dans un petit appartement en périphérie de Thouars. Nous y arrivons peu après 15h15. Une bonne douche, un peu de détente devant la télévision pour regarder au frais l'arrivée de l'étape du Tour de France, et nous partons à pied visiter la ville. Nous sommes agréablement surpris. Thouars est une jolie petite cité pleine d'histoire, avec de beaux monuments et de nombreuses maisons à colombages. Mais c'est aussi une ville quasiment déserte en ce dimanche après-midi. Trouver un restaurant ouvert ce soir s'avérant impossible, nous mangerons dans notre logement équipé d'une cuisine.
Lundi 11 juillet 2022 : Thouars - Parthenay (71 km)
Encore un départ matinal en raison de la canicule prévue pour cette étape annoncée comme vallonnée. Thouars, son château et le Thouet
Thouars, son château et le Thouet
Nous quittons Thouars par le pont des Chouans offrant une belle vue sur les remparts pour gagner la campagne par de petites routes peu fréquentées. De petites côtes ne tardent pas à faire leur apparition au milieu de champs de tournesols.
À Saint-Généroux, une belle église côtoie un ancien pont roman. Pas un nuage ne vient maculer le bleu du ciel tandis que la température monte. Tout comme la route, ceci dit : les montées à près de 10% nous surprennent de temps en temps. Le tracé de la Vélo Francette épouse sensiblement celui du Thouet depuis Saumur, à l'endroit où il se jette dans la Loire. Nous filons vers sa source à l'ouest de Parthenay.
La petite ville d'Airvault est l'occasion d'une halte pour admirer les bâtisses médiévales et pour nous ravitailler. Nous mangeons peu après, dans le très joli village de Saint-Loup-sur-Thouet avec son imposant château du XVIIème siècle. Château de Saint-Loup-sur-Thouet
Château de Saint-Loup-sur-Thouet
Le soleil cogne de plus belle quand nous repartons, laissant de côté la base de loisirs de Cébron. Il fait au moins aussi chaud qu'hier et, par endroits, le goudron fondu incite à la prudence.
À Gourgé, la piste emprunte un vieux pont roman avant de poursuivre par de petits villages sympathiques dont les églises nous apportent un peu d'ombre et de fraîcheur.
Après d'ultimes côtes, nous parvenons à Parthenay où nous logeons dans le centre médiéval à la belle chambre d'hôtes "La Cressonnière". La porte Saint-Jacques de Parthenay
La porte Saint-Jacques de Parthenay

À pied, nous partons visiter la jolie petite cité avant d'aller dîner au restaurant "Les templiers", une très bonne pizza pour moi, une grande salade garnie pour Nathalie.
Mardi 12 juillet 2022 : Parthenay - Coulon (76 km)
Après avoir papoté avec les sympathiques gens chez qui nous logions, nous prenons la route un peu après neuf heures. Hier, lors de notre balade dans la ville, nous avions vu que la piste passant au pied des remparts était inaccessible en raison de travaux, aussi attaquons nous directement par une raide montée dès la sortie de la chambre d'hôtes.
La matinée est moins riche qu'hier d'un point de vue de l'intérêt architectural, mais le tracé sur des routes peu fréquentées et vallonnées s'avère plaisant.
Il fait chaud. Les 30°C sont atteints dès dix heures. De temps à autre, des passages sous les arbres apportent une relative fraîcheur. Nous avons laissé le Thouet dès la sortie de Parthenay pour aller au gré des collines. Le château de Niort
Le château de Niort
À l'approche de Niort, de grands champs de céréales occupent le paysage. L'entrée dans la préfecture des Deux-Sèvres se fait par un parc le long de la Sèvre Niortaise. Le temps d'aller jeter un coup d'oeil au château et d'acheter un melon et des boissons fraîches, nous retournons pique-niquer à l'ombre dans le jardin des plantes.
Nous prenons tout notre temps avant de repartir, toujours en longeant la Sèvre, d'abord sur une piste en assez mauvais état puis sur de beaux chemins blancs. Il fait chaud. Mon compteur indique plus de 40°C avant d'entrer dans le Marais Poitevin et ses canaux ombragés. Il y a plus de huit mille ans, l'océan était là, formant le golfe des Pictons avant qu'il ne soit comblé par les alluvions charriés par les fleuves côtiers puis aménagé par les moines dès le Moyen-Âge. Dans le marais poitevin
Dans le marais poitevin
Le jolie église de pierre blanche de Magné nous offre un peu d'ombre le temps d'une pause. Nous repartons, traversant Coulon et son embarcadère pour aller explorer le labyrinthe de la Venise Verte. Notre chambre d'hôtes "La Rigole" se situe à deux kilomètres de là, en bordure d'un canal.
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